Auf Wiedersehen, et papa tu parles trop, chante si tu as le blues... + interview radio




Ce n'est donc pas à Göttingen où je suis allé cette semaine en écoutant Barbara...


... mais à Hambourg (pour la première fois et sans écouter Brel car je ne le supporte pas), invité que j'étais par l'École Française de cette ville allemande.


J'étais, au départ, un peu réticent pour ce projet, car être le "professionnel" qui indique aux élèves comment on termine une histoire qu'ils ont commencé à écrire, ce n'est pas vraiment mon truc (même si j'ai finalement trouvé comment répondre à cette demande, à ma manière). Mais je ne regrette vraiment pas d'être allé là-bas. Pour les histoires que j'y ai rencontrées. Pas celle collective en cours d'écriture, donc, mais les histoires très personnelles des gens, celles des enseignants et des élèves qui se retrouvent, pour diverses raisons, sur l'îlot français de cette ville portuaire. Des histoires personnelles qui se croisent, se conjuguent ou se font simplement écho, des histoires d'expatriés, de réfugiés, de transnationaux, de militants, d'amoureux mariés, d'exilés épanouis ou nostalgiques, d'enfants entraînés dans le sillage des adultes, d'enfants rayonnants ou un peu perdus... Merci à eux tous — et plus particulièrement encore à certains qui se reconnaîtront.

Un présentoir où se trouvaient mes livres m'a fait sourire. Celui-ci :


De tous les livres on voyait la couverture. Sauf pour un seul, Une île mon angedont on voyait le dos...


... une quatrième de couverture où l'on peut lire l'extrait que j'y ai posé d'une chanson de Philippe Léotard. Alors, me suis-je demandé, pourquoi pour ce livre le dos exposé et non pas la couverture ? Un hasard ? Un fan du chanteur ? Ou un message laissé là par quelqu'un bien décidé à me le dire, ou qui ne s'est peut-être pas rendu compte comment sa main avait décidé d'exprimer ce que sa tête pensait ? :) 

J'adore cette chanson, extraite de l'album Demi-mots amers, de ce père qui parle à sa fille de la séparation de ses parents... «Et comment faire pour attendre / De comprendre qu'on avait raison de s'aimer / Et puis aussi de se quitter / On aime toujours à côté /... / Papa tu parles trop, chante si tu as le blues»


Barbara, Brel, Philippe Léotard... Les 3 jours passés à Hambourg se sont terminés avec une autre chanson. Celle dont j'ai écrit les paroles pour Le Taxi d'Imani, chantée par Sara Petit :





Et enfin, pour ce qui est du sonore,  il y a eu aussi l'interview radio des CM2 :


Allez, Auf Wiedersehen und vielleicht bis zu einem anderen Mal! (merci Google traduction).

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