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Moi Dieu Merci, l'éternelle blessure de l'exil (Le Monde des Livres)

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  ( Le Monde des Livres, 2008 ) On pouvait faire confiance à Thierry Lenain pour donner, sur l'immigration, un texte puissant, ouvert sur mille questionnements - une réflexion particulièrement accordée aux images choc d'Olivier Balez. L'histoire qu'ils content ensemble est celle d'un réfugié angolais contraint par la guerre de fuir l'Afrique. Cet homme «est aujourd'hui, en vie, Dieu Merci», et c'est même le nom qu'il a pris, Dieu Merci, pour poursuivre sa route en France où il voudrait pouvoir vivre dignement, accepté des autres. Un album engagé, ancré à la fois dans une actualité poignante mais disant avec une force intemporelle l'éternelle blessure de l'exil. Florence Noiville   Moi, Dieu Merci, qui vis ici Thierry Lenain, Olivier Balez Albin Michel-Jeunesse Collection Panda poche

On a parfois émis une réserve quant à mon emploi du futur et non du conditionnel pour le titre de l'album Il Faudra...

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Ma réponse : quand je dis «il faudra», je dis ma conviction, mon espoir, je ne les impose pas. De cette conviction, de cet espoir, l'autre (y compris l'enfant lecteur) en pense, en fait ensuite ce qu'il veut. Et j'aime bien ce qu'en a pensé ce chroniqueur du Temps  :  Qui a le plus de talent? L'auteur, parce qu'il trouve des mots simples et beaux pour dire les scandales et les merveilles de la vie, parce que son texte, d'une poésie bouleversante, sonne juste à chaque ligne et qu'il use du futur, non d'un frileux conditionnel? Ou serait-ce l'illustrateur, qui a transformé le ventre de la mère en une île chamarrée et représente l'enfant à naître dans un espace dépourvu de couleurs mais qu'éclaire, comme de l'intérieur, sa propre vision du monde – un monde dès lors en attente, lui aussi, d'être véritablement achevé? Ce livre a ceci d'essentiel que l'enfant, après avoir vu ce à quoi il sera confronté sur cette

Demain les Fleurs : un écrivain réécrit, retravaille ses textes (Minifourmi)

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 Cet album faisait partie de la liste du Ministère de L’Éducation Nationale en 2007 (lecture en ligne gratuite sur le site de l'éditeur ). En 2013, la professeur des écoles Minifourmi l'a présenté sur son blog , et j'ai beaucoup apprécié sa lecture et les pistes pédagogiques qu'elle propose, notamment en utilisant le fait que la dernière édition de l'album contient dans ses dernières pages le texte, plus court, qui a servi de point de départ au texte final.  « Cela pourrait amener les élèves à un travail de réécriture d'un de leur texte, en y insérant un personnage, en rajoutant une action, en changeant une émotion... Le choix du texte à réécrire se ferait par l'enseignant, en fonction des textes écrits précédemment. Un choix judicieux pourrait être un texte écrit il y a longtemps (en début d'année, ou l'année passée si l'enseignant a un double niveau et a gardé les élèves). » Les documents et pistes de travail sont toujours disponibles , mais c&

«Elle sera toujours là», un album qui tutoie l'universel

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«Les collages de cet album sont magnifiquement mis en valeur (...) Le style inimitable de Manon Gauthier fait du bien (...) le geste de l’artiste y est toujours perceptible (...) Thierry Lenain a eu bien de la chance de la rencontrer sur sa route. Avec son texte poignant, hommage infini aux mamans, il nous touche en plein cœur. Un album devenu un classique, parce qu’il tutoie, avec son sujet et son traitement, l’universel mieux qu’aucun autre.» ( intégralité de l'article ici ) Oui, Pierre Vax , chroniqueur à  Culturobox , je vous le confirme : j'ai eu bien de la chance de croiser la route de Manon Gauthier ... Elle sera toujours là Thierry Lenain, Manon Gauthier Editions D'Eux (Maintenant disponible en France !)

Mais qui est sous ce linceul, c'est toi Père Noël?

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Qui est sous ce linceul, vous demandez-vous ?... Hier [en 2018] j'ai rencontré trois classes, en Alsace. Et l'une d'elles avait mis en scène  La dernière année — ou pourquoi et comment le Père Noël décida d'arrêter, et pourquoi il ne recommença jamais .  Donc sous le linceul, là, décoré avec la croix du Christ et des fleurs, c'est bien le défunt Père Noël, amen. Avec les enfants, on a alors discuté de ce que ça faisait, quand on se retrouvait confronté au deuil de cette histoire dont on nous avait pourtant tant assuré qu'elle était vraie...  Du coup, on a téléphoné en direct à ma fille de 32 ans, qui ne s'y attendait pas, pour savoir si elle regrettait d'avoir eu des parents qui ne lui ont jamais fait croire au Père Noël, et pour savoir ce qu'elle allait faire, elle, avec sa fille de 3 ans...  Et comme dans les deux autres classes, la rencontre fut aussi passionnante, ah non je ne regrette vraiment pas ma journée en Alsace. Merci Noémie Rovel ! La

Les grandes questions de Sofia, pour tordre le cou aux stéréotypes et dénoncer les préjugés

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Quel plaisir de retrouver un album de Thierry Lenain, auteur cher à mon cœur ! Suite à ses questions, les parents de Sofia lui racontent l’incroyable enchainement de circonstances ayant permis leur rencontre : la fillette décide de faire un dessin pour remercier chaque personne ou objet concerné, car sans eux, elle n’existerait pas. Et remonterait bien au déluge si on la laissait faire… Mais la gratitude est réciproque, comme le prouve la chute. Dans le deuxième album, les questions de Sofia seront l’occasion pour ses parents de remonter le temps en évoquant des ancêtres de plus en plus lointains et de brosser rapidement l’histoire de l’humanité, car le questionnement de Sofia ne s’arrêtera qu’à une conclusion évidente à ses yeux : dans le trou noir, c’était elle ! Fidèle à ses valeurs, l’auteur tord subtilement le cou aux stéréotypes et dénonce habilement les préjugés. Métisse issue d’un couple mixte, Noire/Blanc, Sofia rayonne d’énergie et d’intelligence ; les propos sont mis en vale

Quand L'Est Républicain recommande «Menu Fille ou Menu garçon ?» comme cadeau (unisexe et même pour les parents) de Noël...

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  Les enfants philosophent sur l’égalité Méréville — Un goûter philo organisé par l’association la Filoche a permis à des enfants d’être sensibilisés à l’égalité filles garçons. Ils ont dialogué sur ce thème en se posant la question, être une fille ou un garçon, c’est pareil ? — Par L'Est Républicain - 26 novembre 2021 à 17:59   A la médiathèque mercredi dernier, neuf enfants ont participé pendant une heure à un goûter philo organisé par la Filoche. Roland L’Hote de l’association SEVE intervenait mandaté par le biais de la Filoche, en tant qu’animateur d’ateliers philo dans les écoles, et Virginie, comme animatrice à part entière de la Filoche. Tout a commencé par un exercice de méditation, proposé par Roland, guidée avec un bol tibétain et un carillon. Les sons du carillon et du bol chantant mettent les enfants en immersion, prêts à se sentir zen et à lâcher prise. Prêts aussi à mieux dialoguer et s’ouvrir sur un sujet difficile à aborder : être une fille ou un garçon, c’est pare

Trois petits tours sur Insta pour «Elle sera toujours là», maintenant disponible en France.

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e Insta de elojere_intheworld Insta de troispetitstoursdepage   Insta de mlle_ju_lit_jeunesse Elle sera toujours là Thierry Lenain, Manon Gauthier Editions D'Eux

Mam', sa fille et sa mère m'ont fait sourire :)

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  (...) Je me suis rendue compte que j’avais bien fait de lui lire ce livre [à ma chipie]. Un livre peut apporter tellement de questions et de réponses à la fois. Je pense que toutes les petites et grandes filles devraient lire ce livre et que les papas aussi devraient le lire à leurs garçons. Le monde changerait peut-être. Petite anecdote : La chipie était en week-end chez ma mère et elle a voulu emmener ce livre dans sa valise. Un matin, la chipie a sorti le livre et à demander à ma mère de lui lire. Elle n’as pas mis longtemps à m’appeler pour me demander si elle pouvait lui lire parce qu’au vu du titre… Alors je me suis mise à rire et je lui ai conseillé de lui lire et de me rappeler après. Et oui, elle ne s’attendait pas à ça et elle l’a trouvé vraiment super. (...) C'est sur le blog de Mam'idees :)

Demain les fleurs ... «Quelle sensualité, renvoyant chacun à sa destinée» (Lucie Cauwe)

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«L'album poétique , première collaboration entre l'écrivain français Thierry Lenain et notre Anne Brouillard [belge], offre une réflexion juste sur le temps qui passe. Le narrateur, un gamin, vient vivre chez son grand-père, en pleine campagne. C'est l'hiver, froid et blanc dehors, chaud à l'intérieur avec des tas de livres à lire. Petit-fils et aïeul tissent leur complicité que balisent trois mots répétés par Grand-Père: « Demain les fleurs ». Les jours passent, l'hiver avance, le bonhomme de neige fond. Les livres lus s'empilent dans la maison, loin des étagères dénudées. Il n'y reste qu'un mystérieux livre noir, provoquant le mutisme du vieil homme. En mars, le narrateur commence à s'inquiéter: Grand-Père a perdu sa sérénité, le printemps n'a pas l'air d'être au rendez-vous, les voisins ont disparu. L'enfant a peur, de plus en plus peur. L'inéluctable serait-il là? L'homme âgé le refuse et sacrifie ses précieux livres.